Loyers des logements sociaux : le coup de gueule de Brest Métropole Habitat

Le projet du gouvernement en matière de logement n'est pas du goût du président de Brest Métropole Habitat. Il dénonce la perte qu'occasionnerait pour les bailleurs sociaux une telle mesure.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
Diminuer les Aides Personnalisées au Logement (APL) de 5 euros, demander aux bailleurs publics de baisser de 50 à 60 € mensuels leurs loyers... Le projet de refonte des APL a du mal à passer auprès des bénéficiaires qui dénoncent un acharnement contre "les plus pauvres".

Avec cette mesure polémique, le gouvernement s'attire également les foudres des organismes œuvrant dans l'habitat.

François Cuillandre, président de Brest Métropole Habitat, est vent debout contre cette réforme. "Nous logeons de manière humaine et à des prix raisonnables des locataires qui, pour beaucoup, sont en dessous du seuil de pauvreté, c'est notre rôle social. Diminuer d'autant les loyers va contribuer à précariser un peu plus et à diminuer l'entretien qu'on fait sur notre patrimoine et la construction neuve", fustige-t-il. "60 euros d'APL de moins par allocataire, ce sont 6 millions d'euros de moins, soit l'équivalent de notre financement, c'est déraisonnable", dénonce-t-il.

La maire de Rennes est elle aussi montée au créneau en cosignant une tribune dans Libération dans laquelle elle dénonce le "scénario du pire".
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité